La fin du XXème siècle

C’est l’après-2ème guerre mondiale qui confère à la commune l’essentiel de son aspect actuel. L’extension urbaine démarre dans les années 1950. La petite commune qui n’avait atteint les 1000 habitants qu’à la fin du XIXème siècle et stagnait encore à 1150 habitants en 1946, connaît alors un essor démographique croissant et voit sa population progresser au fil des recensements.

Devenue commune urbaine, elle a été marquée, tout comme sa voisine montoise, par la construction de nombreux lotissements récents qui confèrent à son urbanisme ses traits particuliers : grande rareté de maisons jointives, large prédominance de pavillons individuels entourés d’un jardin, qui expliquent l’étendue de l’espace bâti et la faible densité de l’habitat et du peuplement.

Ce tissu urbain à large maillage est traversé par des axes routiers disposés de façon radiale convergeant vers la place J. Jaurès à Mont-de-Marsan, auxquels s’ajoutent aux limites sud de l’espace bâti, la rocade de contournement de l’agglomération montoise.

Cela vaut à St Pierre d’être à la fois le noyau de peuplement originel, centré autour de la vieille église, et une commune résidentielle.

Sa position en croissant autour de la préfecture des Landes n'a pas favorisé l'essor d'un centre bourg bien identifié et vivant. La construction d'une petite cité HLM dans les années 1960 au quartier dit "La Moustey" avec dans ce même quartier l'implantation d'un bureau de poste et d'une petite galerie commerciale a encore accentué l'incertitude quand à l'implantation du centre ville.
Ces dernières années, les ressources foncières de Mont de Marsan s'amenuisant, les constructions fleurissent dans les villages environnants. Saint Pierre du Mont a ainsi connu depuis l'année 2000 une explosion de constructions nouvelles essentiellement dans les quartiers périphériques.

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