Entretien des espaces verts et des trottoirs

Information dates d'entretien (3 à 4 semaines)

Depuis plusieurs années déjà, les pratiques respectueuses de l'environnement sont au cœur des préoccupations du service espaces verts : broyage des feuilles, tonte mulching sans ramassage, réutilisation du bois de taille pour le paillage des massifs,etc.

Depuis 2014, la commune de Saint-Pierre-du-Mont pratique la gestion raisonnée.

Le patrimoine arboré de la commune bénéficie d'un suivi spécifique en collaboration avec des entreprises spécialisées dans le diagnostic (entreprise Chlorophyl'Assistance) et dans l'entretien (entreprise AIRIAL).

La fréquence de tonte pour l'ensemble des quartiers de la commune est d'un passage toutes les 3 à 4 semaines.

Petit rappel pour les administrés :

Les véhicules garés sur les espaces verts empêchent leur entretien et risquent d'être abîmés par les projections d'herbe et de cailloux des engins.

L'arrêté municipal n°2021/11 interdit l'arrêt ou le stationnement sur les espaces verts de la commune.

 

La taille s'effectue toute l'année en fonction des essences en respectant la floraison et la fructification des plantes mais aussi la nidification de la faune locale.

Le désherbage des trottoirs est réalisé par Mont de Marsan Agglomération.

Un changement dans cet entretien aura lieu en 2017 puisque la loi Labbé n°2014-110 du 06 février 2014 indique qu'à partir du 1er janvier 2020 « il est interdit aux personnes publiques (…) d'utiliser ou de faire utiliser des produits phytopharmaceutiques (…) pour l'entretien des espaces verts, des forêts ou des promenades accessibles ou ouverts au public (…).


La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte adoptée le 22 juillet 2015 a avancé l'interdiction pour les personnes publiques au 1er janvier 2017 et y a intégré les voiries.

La charte de désherbage

La commune de Saint-Pierre-du-Mont, dans le cadre de la loi "Labbé", de la protection de la santé publique et de l’environnement, applique le zéro pesticide sur ses espaces publics et une gestion raisonnée des espaces verts.

 

Une Charte de désherbage a été établie pour la commune, elle concerne notamment les travaux d’entretien des voies et trottoirs :

Les agents du Centre Technique Communautaire interviennent sur les sites où la collaboration avec l’habitant n’est pas possible : abords des bâtiments publics (crèches, écoles, mairie, cœur de ville autour des commerces…), grands axes routiers, pistes cyclables, et zones d’activités.

Consultez la liste des rues concernées et la fréquence des passages.

Pas d’intervention des services de l’agglomération du Marsan sur les autres voies et les quartiers résidentiels où l’entretien des trottoirs est à la charge de chaque habitant sur tout le périmètre de sa résidence.

Pour participer à l’entretien de ces derniers, le centre technique municipal accroît son implication :

  • Intégration de zones supplémentaires, anciennement désherbées aux produits phytosanitaires, dans le planning de tonte du service Espaces Verts
  • Passage toutes les 8 à 9 semaines de l’équipe de balayage dans chaque quartier pour éviter la formation d’humus le long des voies et donc l’enherbement
  • Le service développement durable vous propose de réaliser des semis en pied de mur pour occuper l’espace et empêcher les "indésirables" de pousser : Listes plantes semis pieds de mur

Nous tenons à votre disposition des panneaux indiquant le nom des plantes semées afin de les repérer.

Vous trouverez des graines intéressantes à la grainothèque, dans le hall de l'hôtel de ville, gérée par l’association Les Jardins Reconnaissants.

Si vous ne souhaitez pas que vos trottoirs s’enherbent, en plus du désherbage à la binette, des alternatives telles que verser l’eau de cuisson (pâtes, riz, pommes de terre…) sur les plantes à éradiquer sont possibles.

Informations complémentaires : Contactez le service Développement Durable.

Qu’est-ce que la gestion raisonnée ?

Pendant longtemps, les parcs urbains ont mis en valeur un savoir-faire horticole et un aspect très entretenu avec un lourd travail de jardinage.

Aujourd’hui, ces pratiques ne sont plus adaptées aux attentes de la population et à la protection de la nature.

La ville de Saint-Pierre-du-Mont est privilégiée : nous ne ressentons pas un « manque de verdure » comme cela peut-être le cas pour les habitants de grosses agglomérations, mais il faut malgré cela savoir préserver notre patrimoine vert.

 

Les bienfaits du végétal sont multiples tant au niveau écologique que socio-culturel ou économique. Les végétaux contribuent à améliorer la qualité de l’air mais aussi à réguler et filtrer les eaux pluviales et à réduire l’érosion des sols.

D’un point de vue socio-culturel, les parcs et jardins participent au bien-être et à la santé de tous, favorisent les liens sociaux et améliorent le cadre de vie.

Enfin, ces espaces verts valorisent le patrimoine immobilier alentours mais permettent également de réduire les dépenses énergétiques grâce à l’effet rafraichissant des arbres, de réduire les dépenses médicales (liées à l’amélioration du bien-être et de certaines maladies dues à la sédentarité), etc…

Outre les services rendus qu’ils apportent aux habitants, ces coins de verdure en ville, appelés aussi trames vertes, sont également de précieux abris pour la biodiversité qui trouve en ces lieux le gîte et le couvert mais également des corridors pour circuler en sécurité au sein des espaces urbains.

 

Depuis l’automne 2014, la ville de Saint Pierre du Mont a mis en place une gestion raisonnée sur trois sites pilotes :

  • le bois de Pinsolle
  • Lascoumes
  • le Parc Saint Pierre

Cette nouvelle gestion a pour objectif d’enrichir nos paysages, de respecter les zones d’alimentation et de reproduction de la faune et flore présentes dans ces espaces verts tout en conservant leurs usages pour les riverains (loisirs familiaux, pratiques sportives, etc…).

Concrètement, les trois grands principes qui régissent cette gestion sont :

  • l’abandon des traitements chimiques (la nocivité de ces produits n’est plus à prouver)
  • une gestion type « jachère » des espaces ouverts consiste à tondre moins fréquemment dans l’objectif de laisser la faune et la flore accomplir leur cycle de vie total
  • un entretien des prairies et des sous-bois non-systématique. Ainsi, les boisements pourront se régénérer sans que le service espaces verts ait besoin de planter de nouveaux arbres, c’est ce qu’on appelle la régénération spontanée.

Cette méthode présente de multiples avantages.

 

En parallèle, des suivis naturalistes sont réalisés régulièrement par le CPIE Seignanx et Adour (Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement) afin de quantifier la valeur ajoutée de cette gestion et d’adapter différents types de gestion selon les résultats et la nature de chaque site.

Vous pouvez télécharger les rapports réalisés par le CPIE Seignanx Adour :
2015 - 2016 - 2018 - 2020

 

De manière générale, le constat principal est le même sur les trois sites :

la biodiversité est en constante augmentation depuis la mise en place de cette nouvelle gestion.

La gestion raisonnée sur les trois sites pilotes

Sur notre commune, trois sites pilotes bénéficient d'un suivi nous permettant de mesurer l'impact de la gestion raisonnée et d'améliorer nos pratiques :

  • Bois de Pinsolle

Depuis l’automne 2014, le bois de Pinsolle bénéficie d’une gestion raisonnée. Les sous-bois ne sont plus tondus régulièrement afin de laisser le boisement se régénérer de lui-même.

Le périmètre du bois, les cheminements et les bancs publics sont toujours régulièrement fauchés.
La traversée de la forêt est toujours possible et vous y trouverez des panneaux et jeux interactifs, accessibles aux grands comme aux petits, pour mieux connaître la biodiversité alentours
Une partie du site est maintenue en prairie afin de diversifier le paysage et la biodiversité liée à ces différents milieux naturels.

  • Lacoumes

Cet espace vert pentu sert de lieu de promenade et de repos aux habitants du Biarnès et des quartiers alentours.
L’entretien du site consiste à tondre régulièrement une bande le long des voiries, les cheminements et le lieu de repos ainsi qu’une large partie de la surface la plus plane qui sert d’aire de jeux aux enfants.
Les arbres et arbustes qui pousseront naturellement seront conservés pour recréer un sous-bois naturel, la faune déjà présente y trouvera refuge et nourriture.
Des aménagements d’aide à la lecture du paysage et de sensibilisation à la biodiversité seront installés dans quelques temps.

  • Parc Saint Pierre

Ce grand espace vert situé en périphérie du quartier du Parc de Saint Pierre est un lieu peu voire pas utilisé par les habitants du secteur.
Il s’agit d’une surface enherbée d’environ un hectare située en bordure du ruisseau du Bats.
C’est un site parfait pour faire une jachère naturelle qui servira de refuge à de petits animaux type hérissons, insectes, oiseaux mais aussi aux plantes ; la proximité du cours d’eau nous permet d’espérer une biodiversité intéressante pour la faune et la flore locale qui jusqu’à présent n’ont pas pu s’exprimer.
L’entretien du site consiste à tondre régulièrement le bord de route, le long des habitations ainsi que le cheminement naturel que les fréquents passages avaient dessiné.
La faune et la flore ripisylve (des abords d’un cours d’eau) peuvent s’y développer.

Ce que vous pouvez faire chez vous

Bien choisir les plantes de mon jardin nouveau

Certaines plantes ornementales vendues dans les jardineries ne sont pas les bienvenues dans nos jardins car elles peuvent devenir invasives voire très invasives.

En effet leurs performances de propagation par semis les classent dans les espèces exotiques envahissantes comme les herbes de la pampa, l’arbre à papillon, l’érable negundo, etc...

D’autres quant à elles, de découvertes récentes sont encore mal connues car peu d’informations circulent sur leurs aptitudes de développement. Toutes ces plantes apportent peu d’intérêt à la faune locale mais remplissent leur rôle de plantes ornementales auprès de certains jardiniers à coup d’arrosage et de traitement important.

De même, il faut être très circonspect vis-à-vis des « haies pour oiseaux » ou « haies écologiques », car les espèces proposées ne sont pas toujours intéressantes pour la faune locale.


Pour un jardinier responsable le but recherché lors d’une plantation est de trouver la plante rustique peu sensible aux maladies et insectes parasites, peu gourmande en eau et engrais mais ayant une floraison ou un feuillage attractif de plus, il faut qu’elle apporte un intérêt pour les insectes et animaux du jardin.
Viorne obier, noisetier, cornouiller sureau noir néflier aubépine bourdaine et prunellier peuvent créer une haie défensive, protectrice, et mellifère à mener en libre ou taillée.


Pour des arbustes et arbres en massif ou isolés, on peut utiliser les végétaux cités ci-dessus mais aussi pourquoi pas un érable champêtre, poirier commun, pommier commun ou arbousier.

Voici quelques exemples.

Et si vous vous demandez encore quelles espèces planter, regardez autour de vous et observez où vont les insectes et animaux, ce sont ces végétaux qu’il faut privilégier.

Maintenant que l’on sait ce que l’on veut, il s’agit de les trouver.
Pour cela, vous avez trois solutions : la cueillette, l’échange et l’achat.

Pour la cueillette, il vous suffit d’aller directement piocher dans la nature. Toutefois, il faut respecter quelques règles. Par exemple, il est interdit de déterrer des plants dans la forêt (même publique) mais vous pouvez prélever les fruits (glands de chêne, bogues de châtaignes, etc…) et tenter de les faire pousser chez vous.

Vous pouvez également échanger vos graines grâce à la grainothèque des jardins reconnaissants.

Enfin, vous pouvez aussi acheter des plantes mais attention, pas n’importe lesquelles. Toujours dans l’optique d’un jardin durable et écologique, il est préférable d’utiliser des plants fertiles, des variétés anciennes, des semences libres de droit et reproductibles à souhait. Votre moteur de recherche internet préféré vous mènera assez rapidement aux associations et structures qui proposent de tels produits.

Accueillir la biodiversité dans son jardin nouveau

Vous, particuliers, dans votre jardin, vous pouvez également améliorer la biodiversité.
Comment ?

Du plus simple à la plus complexe, différentes possibilités s’offrent à vous :

  1. La plus simple : laisser faire la nature !
    Il suffit de créer votre propre "Carré pour la Biodiversité". Il s’agit de garder un espace enherbé pendant toute une saison de végétation, sans intervenir, c'est-à-dire sans tondre, sans apporter d’engrais ni de pesticides. Cela permettra à la flore de se développer naturellement et aux espèces animales qui y sont liées, de s’installer, formant ainsi un petit écosystème, paradis des fleurs sauvages et des papillons.
  2. Intervenir quand tout est calme !
    Lorsque l’on souhaite élaguer ses arbres ou tailler ses haies, il faut intervenir à la meilleure période pour minimiser l’impact sur la santé de l’arbre mais il faut également prendre en compte les hôtes de ce bois, à savoir principalement les insectes et les oiseaux.
    Pour les arbres, intervenez entre fin novembre et mi-février (voire fin janvier lors des printemps précoces).
    La taille des arbustes ornementaux est plus complexe. L’idéal est de les tailler soit en période hivernale, soit dix à quinze jours avant le réveil de la végétation. Il faut donc bien connaitre chacune de ses plantes. L’objectif est de laisser tranquille les insectes qui se cachent dans les branches. Et pour aller encore plus loin dans la conservation des insectes, lorsque vous avez taillez ces végétaux, l’idéal serait de garder les branches et tiges à moelle de côté jusqu’à la mi-mai. Cela permettra aux insectes de terminer l’hiver à couvert.
  3. Créer des abris pour la petite faune urbaine permet de palier (un tout petit peu) à la destruction de son habitat d’origine.
    Des nichoirs à oiseaux et des gîtes à chauve-souris peuvent être installés sur les murs de vos maisons, dans les arbres, etc…. Vous pouvez également laisser un tas de bois ou un tas de pierre dans un petit coin pour favoriser les hérissons ou les reptiles. Et pour ceux qui ont un peu plus de place, vous pouvez même créer une petite mare temporaire pour laisser barboter les grenouilles, crapauds, salamandre, etc…Là aussi, internet vous permettra de trouver toutes les informations pratiques pour l’accueil de cette faune qui en a bien besoin.

 

Nous contacter

You are using an outdated browser. The website may not be displayed correctly. Close